“Le plus grand risque pour l’OTAN ? Vos traductions passent par ChatGPT ».
| Et si la prochaine fuite de documents “Confidentiel Défense” ne venait pas d’un espion… mais d’un simple copier-coller dans une IA grand public ? Parce que c’est exactement ce qui est en train d’arriver, partout, tous les jours. |

L’illusion de la traduction “instantanée” : rapide, brillante… et catastrophique pour la sécurité
Les États ont des procédures secrètes, des habilitations, des milliers de pages de doctrine.
Ainsi un collaborateur pressé peut anéantir tout cela en 20 secondes, simplement en confiant une traduction sensible à ChatGPT.
Pourquoi ?
Parce que ces modèles ne sont pas accrédités “secret-défense”.
Un traducteur, si.
L’OTAN le répète depuis 20 ans : la traduction est stratégique
La doctrine AJP-01 Allied Joint Doctrine (OTAN, 2022) le rappelle noir sur blanc :
La traduction humaine accréditée est une “fonction critique du commandement multinational”.
Dans les entreprises européennes, la réalité est à l’opposé. Des documents stratégiques, parfois liés à l’industrie de défense, aux marchés publics, aux infrastructures critiques, sont traduits via des IA publiques hébergées hors d’Europe, soumises, pour la plupart, au Cloud Act américain (2018).
Quand l’IA fait sauter les digues du secret-défense
Voilà pourquoi une IA ne garantie pas la sécurité de vos données à traduire :
- Elle ne garantit pas l’effacement des données,
- Elle ne peut être auditée,
- Elle ne peut pas être accréditée par une autorité nationale,
- Elle n’est pas territorialisée,
- Elle reste vulnérable aux fuites (training, logs, staff access, etc.).
En février 2024, le Pentagone a publié une note officielle :
“Aucune IA publique ne doit être utilisée pour du contenu sensible ou classifié.”
Source : DoD – “Generative AI Guidance”, 2024.
L’armée britannique a publié la même interdiction en 2023.
Source : UK MoD, Policy Note, 2023.
Les fuites accidentelles existent déjà — et elles coûtent cher
• Samsung, 2023 → trois fuites majeures : les ingénieurs avaient collé du code source dans ChatGPT.
Source : Bloomberg, avril 2023.
• Motorola, 2023 → interdiction totale des LLM pour traduire ou analyser des documents sensibles.
Source : The Register, juillet 2023.
Si ces multinationales sont vulnérables…
Imagine ce que cela donne pour une PME sous-traitante dans l’aéronautique, la cybersécurité ou l’énergie.
Le vrai danger : l’erreur de traduction géopolitique
Une IA ne sait pas toujours :
- distinguer Deconfliction de désescalade,
- éviter les faux-amis OTAN/UE,
- traduire correctement les systèmes d’armes,
- interpréter les acronymes classifiés,
- décoder les termes diplomatiques volontairement ambigus.
Dans un contexte militaire, une mauvaise traduction peut provoquer :
un incident, une rupture diplomatique, voire un tir par erreur.
Ce que garantit un traducteur accrédité (et qu’aucune IA ne garantira jamais)
✔ Confidentialité totale
✔ Travail sur serveurs européens
✔ Chaîne de sécurité vérifiable
✔ Respect strict des normes OTAN (STANAG 6001)
✔ Conscience géopolitique
✔ Responsabilité professionnelle
✔ Exactitude terminologique et doctrinale
Alpis : la traduction qui respecte (vraiment) le secret-défense
Chez Alpis :
- Nos traducteurs sont assermentés,
- Nos serveurs sont hébergés en Europe,
- Nos chaînes de traitement sont sécurisées,
- Nos traductions stratégiques sont 100 % humaines,
- Nos protocoles respectent les doctrines OTAN et les exigences de confidentialité française.
Là où l’IA ouvre des failles, Alpis les ferme.
Conclusion
La question n’est plus :
–>“L’IA peut-elle traduire ?”
La réponse est oui.
La vraie question est :
–> “voulez-vous qu’une IA américaine ou chinoise lise vos documents sensibles avant votre propre direction ?”
La sécurité n’est pas négociable.
La traduction non plus.
Sources
- Department of Defense (USA) — Generative AI Guidance, Feb 2024
- UK Ministry of Defence — Policy Note on Public LLM, 2023
- NATO — AJP-01 Allied Joint Doctrine, 2022
- NATO — STANAG 6001
- Bloomberg — “Samsung Workers Accidentally Leak Sensitive Data to ChatGPT”, 2023
- The Register — “Motorola bans sensitive translation through LLM”, 2023